Marie Isabelle Martel 1742 – Antoine Louis Bucquet 1744
Marie Isabelle Joseph Martel 19 août 1742 – Antoine Louis Bucquet 25 février 1744
1742
Le 19 août 1742, vient au monde la petite dernière de Pierre Martel et Marie Isabelle Lezoire : Marie Isabelle Josèphe Martel, dans la paroisse de Saint Aldegonde.
Son père a 42 ans, il est « ouvrier charpentier ». Sa mère Marie Isabelle Dezuarte. Parrain et marraine, Jean-Jacques Boulard cousin issu de germain de l’enfant et Marie-Antoinette Dezuarte sa tante maternelle. (Dezuarte pour Lezoire. Souvent les orthographes varient sur les actes paroissiaux.) Il y avait des Boulard beau-frère et belle-sœur de Jan Martel Jennequin (grand père de Pierre Martel Lezoire) à Pilhem entre 1650 et 1700. Marie Jennequin belle-sœur de Jan Martel avait épousé Jacques Boulart et Pierre Jennequin avait épousé Anne Boulard. Boulard
« le 19 août 1742 est née et le même jour a été baptisée par moi-même vice curé soussigné Marie Isabelle Joseph Martel fille en légitime mariage de Pierre ouvrier charpentier et de Marie Isabelle Dezuarte, ont été parrain et marraine Jean-Jacques Boulard cousin issu-germain de l’enfant et Marie-Antoinette Dezuarte sa tante maternelle soussignés… » 5 MIR 765/22 206/1371
1744
Le 25 février 1744, 2 ans plus tard, naît son futur mari Antoine Louis Bucquet de la paroisse de Sainte Marguerite,
« Le 26 février 1744 a été baptisté par moi presbe visse curé de cette paroisse Antoine Louis née le jour précédent fils légitime de Louis Bucquet chartier de stille et de Marie Isabelle Decque le parain a esté Antoine Baudry jeune homme de la paroisse et la maraine Damlle Marie Jeanne Thérèse Harache aussi jeune fille de cette paroisse laquelle a déclaré savoir écrire conjointement avec le parain et le père ne le savoir étant de ce interpelée ils ont apposé leur marque ordinaire. marque de Louis Buquet, Baudry, Marie Jenne Thérese Harache, Lenglart vice-curé. » 5 MIR 765/15 663/1131
Son père Louis Bucquet est charretier
La famille de Pierre et Marie Isabelle Martel Lezoire est maintenant au complet. Elle est installée sur le territoire de la paroisse de Sainte Aldegonde et l’adresse du domicile va se préciser.
Ils ont perdu 2 fils sur 5 enfants.
Pierre Martel a été locataire de son oncle Pierre Martel Hedde jusqu’en 1737, au coin de la rue Wissoq et de la grand place.
Ensuite, où habitait Pierre Martel Lezoire entre 1738 et 1753 ? il n’y a aucune trace jusqu’en 1753: « bail de André Joseph Aspelly, marchand, à Pierre Martel-Lezoire, marchand, maison à côté maison de ville et Martin Broucq. »
Peut-être déjà à cette adresse, voisine de celle de son oncle Pierre Martel Hedde, au coin de la rue Wissoq et de la grand place: N° 18 Grand Place cad 785. AD62 3 P 765/36 Section B 1811.
1761
« bail de fondation des catéchismes à Pierre Martel-Lezoire, marchand, maison entre hôtel de ville et demoiselle Broucq, (bail depuis 53) (bail 790) 41 007. »
Pierre Martel Lezoire marchand loue depuis 1753 une maison proche de l’hôtel de ville. Le propriétaire en est l’église ou un représentant. On est dans le territoire de la paroisse Saint Aldegonde. André Joseph Aspelly a vendu en 1743 son bien à Jacques Baraly, ancien greffier qui lui-même a dû revendre à la fondation des Cathéchismes. Ce bien semble avoir été vendu comme «bien national», An 3. D’après Bernard Level tome III des Façades de Saint-Omer. Quant à l’autre maison mitoyenne, il y a eu une succession.
Pierre Martel Lezoire est marchand quincailler.
1767
Le 7 juin, Marie Isabelle Joseph Martel épouse Antoine Louis Bucquet. Mariage en la paroisse de Ste Aldegonde.
Acte de mariage de Marie Isabelle Josèphe Martel et Antoine Louis Bucquet, le 7 juin 1767, paroisse Saint Aldegonde
« l’an 1767 le 7 juin après la publication d’un ban faite sans opposition dans les paroisses respectives des contractants dispense obtenu des deux autres bans et vu le … du sieur curé de Sainte-Marguerite je soussigné ai conjoint par les liens sacrés du mariage selon la forme prescrite du saint Concile de Trente, Antoine Louis Bucquet fils mineur âgé de 23 ans de feu Louis Félix et d’encore vivante Marie Isabelle Decq consentante à son mariage, domicilié en la paroisse de Sainte-Marguerite, tonnelier de son stil d’une part et Marie Isabelle Josèphe Martel fille mineure âgée de 24 ans et demi de Pierre et d’Isabelle Lezoire de cette paroisse d’autre part.
Ont été témoins le requis et appelé Pierre Martel le père de la contractante, Charles Joseph et André Joseph Martel les frères, Jacques Antoine Baudry parrain du contractant qui ont ici signé de ce interpellé. »
Antoine Louis Bucquet, Marie Isabelle Josèphe Martel, Pierre Martel, Marie Isabelle Decq, Baudry, C. J. Martel, A. J. Martel, Revol curé de Saint Aldegonde. 5 MIR 765/23 112/1280
Le père d’Antoine Louis Bucquet était charretier (roulier) et son fils est tonnelier. Tonnelier fait partie des métiers comme charpentier qui gagnent bien leur vie.
Marie Isabelle Joseph Martel et Antoine Louis Bucquet auront 10 enfants. 4 seulement auront vécu assez longtemps pour se marier.
1769
Le 22 août naissance de Marie Isabelle Joseph Bucquet
« le 22 août 1769 est née et le lendemain a été baptisée par le soussigné vice curé, Marie Isabelle Joseph Bucquet de Antoine Louis Bucquet Maître tonnelier et Marie Isabelle Joseph Martel
parrain Pierre Martel père grand du côté maternel et la marraine Marie Isabelle Decq mère grande côté paternel. » 5 MIR 765/30 272/1379 St Sépulcre
Antoine Louis Bucquet est toujours tonnelier. Il était originaire de la paroisse de Ste Marguerite, Marie Isabelle Martel de Ste Aldegonde et ils sont maintenant paroisse St Sépulcre.
Leur fille Marie Isabelle Joseph épouse, à 21 ans, le 4 mai 1790 Jean Baptiste Juconde Pannier.
1771
Le 16 février, 18 mois plus tard, naissance de Jean Louis Joseph Bucquet son père est maître tonnelier.
« Jean Louis Joseph Bucquet de Antoine Louis Bucquet maître tonnelier et Marie isabelle Martel parrain Jean Jacques Boulart cousin issu germain de la mère marraine Marie Isabelle Lezouart grand-mère de l’enfant » paroisse St Sépulcre 5 MIR 765/30 387/1379
Jean Louis Joseph décèdera 7 mois plus tard.
1772
le 2 juillet, 18 mois plus tard, naissance de André Louis Joseph Bucquet.
le parrain est André Joseph Martel, oncle de l’enfant, la marraine Catherine Joseph Bucquet, tante de l’enfant. 5 MIR 765/30 501/1379 St Sépulcre
La famille d’Antoine Louis Bucquet déménage vers la paroisse Ste Marguerite, sa paroisse d’origine, probablement place du Haut Pont. mais il est toujours maître tonnelier.
Les quartiers Nord et Est, quai des tanneurs, Haut Pont, quai des Salines, sont bien les quartiers actifs, artisanaux, industrieux. Tournés vers l’Aa, moyen de communications et d’échanges et zone des cultures maraîchères.
1773
Le 26 octobre naît Charles Louis Joseph Bucquet, de Antoine Louis Bucquet maître tonnelier et Marie Isabelle Joseph Martel son épouse, «parrain Charles Joseph Martel oncle du chef maternel marraine Eugénie Joseph Bucquet tante du chef paternel.» 5 MIR 765/17 608/1474
Charles Louis Joseph décède 10 mois plus tard le 24 août 1774.
1775
Le 10février, naît Émilie Joseph Bucquet, le 5ème enfant, de Marie Isabelle Joseph Martel et Antoine Louis Bucquet
Naissance de « Émilie Joseph Bucquet fille légitime d’Antoine Louis Bucquet maître tonnelier et de Marie Isabelle Martel son épouse ont été parrain et marraine Louis Lambert Valbelle bel oncle du chef paternel à la baptisée et Marie Magdeleine Joseph Carem épouse d’André Joseph Martel et tante du chef maternel à la baptisée » 5 MIR 765/17 724/1474 paroisse Ste Marguerite
Émilie Joseph Bucquet décède à presque 3 ans le 3 décembre 1777.
1776
Le 12 juin, naissance de Charles Louis Dominique Bucquet. « ont été parrain et marraine Charles Joseph Martel oncle du chef maternel au baptisé et Marie Cécile Dominique Vandenbossche tous deux jeunes gens en foÿ de quoi ils ont signé avec le père. » 5 MIR 765/17 paroisse Ste Marguerite.
Charles Joseph Martel, frère de la mère du nouveau-né, et Marie Cécile Dominique Vandenbossche, les parrain et marraine vont se marier 2 mois plus tard, le 13 août.
le petit Charles Louis Dominique Bucquet décède 18 mois plus tard le 9 janvier 1778
1777
Le 2 novembre «est né et a été baptisé Jacques Louis Joseph Bucquet fils légitime de François Louis Bucquet maître tonnelier et de Marie isabelle Joseph Martel.
le parrain a été Jacques Marie Le Seche oncle par alliance à l’enfant et la marraine Marie Joseph Delbour cousine maternelle à l’enfant par alliance. soussignés Antoine Louis Bucquet, Jacques Marie Seche, Delbour et Delannoy vice curé. » 5 MIR 765/17 967/1474 Ste Marguerite
Jacques Louis Joseph Bucquet épouse à Lillers le 14 septembre 1813 Ernestine Catherine Joseph Delaleau
1779
Le 16 janvier naissance de Rosalie Joseph Bucquet. « le parrain fut Nicolas Joseph Dehenne bel oncle à la baptisée et la marraine Marie Madeleine Joseph Carem belle tante à la dite baptisée » 5 MIR 765/17 1063/1474 Ste Marguerite .
Rosalie Joseph Bucquet décède 3 mois plus tard le 1er mai 1779.
1780
Le 17 mai naissance de Jean Louis Joseph Bucquet
« le 17 mai 1780 j’ai baptisé Jean Louis Joseph Bucquet né ce matin … parrain a été jean jacques Boulard cousin du baptisé et marraine Jeanne Josephe Bucquet tante. » 5 MIR 765/17 1176/1474 Ste Marguerite .
Il a le même prénom que son frère, né et décédé en 1771.
Jean Louis Joseph Bucquet épouse Charlotte Élisabeth Joseph Saison le 12 février 1812. Il décèdera le 6 octobre 1847 à St martin au Laert.
1781
Le 8 décembre naissance de Charles Marie Joseph Bucquet. Parrain et marraine ont été Charles Marie Joseph Martel et Marie Isabelle Joseph Bucquet. Paroisse Ste marguerite. 5 MIR 765/17 1311/1474
Charles Marie Joseph Bucquet épouse le 16 mai 1816 Isabelle Françoise Leduc de Saint-Omer,
On peut remarquer que 3 des fils se prénomment Charles. En premier prénom.
et que 8 des enfants ont le même premier prénom que leur parrain ou marraine. À cette époque la plupart du temps l’enfant a le même prénom que son parrain ou sa marraine.
Parmi ces 10 enfants, vont se marier:
Marie Isabelle avec Jean Baptiste Pannier,
Jacques Louis avec Ernestine Delaleau ,
Jean Louis avec Charlotte Saison,
et Charles Marie avec Isabelle Leduc.
1790
Le 4 mai, l’aînée se marie, Marie Isabelle Bucquet épouse Jean Baptiste Juconde Pannier
« le 4 de mai 1790 ont contracté mariage devant moi pretre vicaire de Ste Marguerite le sieur Jean Baptiste Juconde Pannier fils du sieur Jean Baptiste Augustin Pannier et de feue Marie Thérèse Cadick natif de cette paroisse et y demeurant âgé de 32 ans d’une part
et Marie Isabelle Joseph Bucquet fille d’Antoine Louis Bucquet et Marie Isabelle Joseph Martel native du St Sépulcre ni demeurant âgée de 21 ans d’autre part
un ban est publié avec dispense de deux autres, témoins les pères des contractants Augustin Pannier et Augustin (Charles) Joseph Martel frère et oncle des contractants. » 5 MIR 765/18 658/939 Ste Marguerite
Le prénom rare de Juconde est un prénom féminin. « Juconde (Sainte Juconde Ou Joconde) : Jucunda [agréable, qui plaît, en latin], vierge à Reggio, honorée le 25 novembre. » (Geneanet> Ressources > Origine des prénoms > juconde).
Les parents de Marie Isabelle auront 10 enfants mais elle et Jean Baptiste Pannier en ont eu 14.
1816, Jean Baptiste Pannier est marchand de bois.
Le 23 mars, il vend une maison 17 grand place à usage de cabaret intitulé « Au bout du fossé la culbute ». (Bernard Level)
1829, il est veuf depuis 5 ans et demeure 47 haut Pont rue de Dunkerque. Il a 71 ans et habitent avec lui Charles 32 ans marchand de bois, Isabelle 30 ans (qui se mariera l’année d’après le 6 mars 1832 avec Joseph Casimir Bollangier), Henri 25 ans et Sophie (Charlotte) 18 ans, Il n’y a pas de domestique recensé.
1836
Le 29 février, Il décède à 79 ans
Le 5 mai est procédé à la vente de sa succession d’une maison de rapport au 8 rue des Epéers: «Maison et dépendances à usage de commerce, rue des Epéers N°8 (7 actuel), occupée par M Jacques Rosé, au loyé annuel de 200 francs.»
et la maison du faubourg du Haut Pont qui sera toujours en vente
18 mois plus tard, sa maison et ses magasins sont mis en vente à nouveau par l’intermédiaire de Charles Roëls, notaire, 51 ans, son cousin par alliance:
Il était domicilié «faubourg du Haut Pont, sur le pavé, N°47». Grande et belle maison à usage de commerce de bois de construction. A-t-il participé à la reconstruction de l’Hôtel de Ville ?
Ses voisins étaient l’un de ses gendres Louis Silvain Cathoire (1799 – 1848) époux de Marie Rose Pannier(1800-1872), et l’autre est Cathoire-Drinqbier marchand de charbon (cf Mémorial du 8/10/1837 page 3)
1847
L’un de ses fils, Jean Baptiste Pannier, marié à Augustine Brifaut, est aussi marchand de bois. A-t-il repris l’affaire?
Le 29 mars, il est déclaré en faillite par le Tribunal de commerce.
Le 2 avril sa femme demande une séparation de biens.
Le 19 mai, dans le Mémorial, son neveu, Louis Cathoire-Hédelin ( fils de Louis Cathoire- Marie-Rose Pannier et neveu de Pannier-Brifaut) annonce «qu’il reprend les affaires de la maison Pannier et continuera à livrer toute espèce de bois du nord et du pays, propres à la construction. Les personnes qui voudront bien lui accorder leur confiance sont priés d’adresser leurs demandes, rue d’Arras, 16, ou à son père, marchand de charbon et d’ardoises, quai des Tanneurs, 18» Son père est Louis Cathoire Pannier.
Le 10 juin, «Messieurs les créanciers de la faillite du sieur Pannier-Brifaut, marchand de bois à Saint-Omer, sont invités à se trouver le 10 juiin 1847 à 10 heures du matin, en chambre du tribunal de commerce de St-Omer, pour procéder à un concordat, ou à défaut, à un contrat d’union. St-Omer le 3 juin 1847. Le greffier du tribunal de commerce. Serdobbel.»
Le 21 novembre, «Jean Baptiste Pannier, ancien marchand de bois, 56 ans, époux de Brifaut», décède. Était-ce trop pour lui ?
C’était un des arrières petits fils de Pierre Martel Lezoire.
1849
Le 27 juin Mme veuve Pannier Brifaut, qui habite 20 Litte-rue haute, vend ou loue 2 maisons « nouvellement construites, situées à Tilques, avec 35 ares environ de terrain à usage de jardin et labour.» C’est Me Clément, successeur de Me Roëls qui est chargé de l’acte.
1851
En avril, Louis Cathoire Pannier sera toujours au 18 quai des Tanneurs, et Louis Cathoire Hédelin au 16 rue d’Arras.
Le 14 février déclaration de naissance d’Auguste Cathoire, fils de Louis Cathoire Hedelin.
On apprend dans le Mémorial du 9 mars 1850 que Cathoire-Hédelin, marchand de bois, est locataire des Hospices civils de Saint-Omer «d’une maison à usage de commerce, rue d’Arras, n°18.» Remise «à louer aux enchères.»
1852
Le 29 septembre, «un domestique muni de bons certificats désire se placer comme cocher ou garçon de table – s’adresser chez M. Cathoire-Hédelin, marchand de bois, rue d’Arras.»
1853
Le 16 avril: «À vendre d’occasion une belle partie de bois à brûler, chez Cathoire-Hédelin et frère, marchands de bois de construction, et de plâtre fin pour engrais, rue d’Arras, 16.» le frère est probablement Henri Cathoire-Crapet, 23 ans.
1856
Le 29 mars, une annonce et la description typique des maisons à vendre: « Camp d’Helfaut. À vendre ou à louer une maison propre à tout commerce, tenant à la route de Bilques, avec mansarde, grande salle à manger, cabinets, cuisine, caves, etc. et 20 mètres de terrain de chaque côté de la façade. S’adresser à Saint-Omer, chez M. Cathoire-Hédelin, marchand de bois de construction, rue d’Arras, et à Helfaut chez M. Bouquillon, instituteur. »
Le 13 août: « Cathoire-Hédelin, successeur de Pannier-Brifaut, marchand de bois, rue d’Arras, 13, a l’honneur d’informer MM. Les propriétaires et entrepreneurs qu’à partir de ce jour ses magasins sont transférés même rue, n°44, ancien hôtel de l’Aigle d’or, dont il est propriétaire. »
Le 6 décembre. « Cathoire-Hédelin, marchand de bois, rue d’Arras, n°44, a l’honneur d’informer le public qu’il vient de recevoir, à la porte de Lyzel, un bateau de Charbon de Mons, semblable à celui qu’il vient de décharger et qu’il en recevra un autre dans 15 jours à des prix modérés. »
1858
Le 20 février: «Étude de Me Leuillieux, commissaire-Priseur à Saint-Omer, vente de Bois de construction, par cessation de commerce, Le samedi 27 février 1858, à 2 heures après-midi , à la requête et en la demeure de M. Cathoire-Hédelin, marchand de bois, rue d’Arras, N°44, en vertu d’un jugement d’autorisation du tribunal de commerce de Saint-Omer, en date du 15 de ce mois, Cette vente consistera principalement en : madriers, planches, feuillets, poutres, sapins ronds pour cordage, battens merrains et 15 arbres de diverses essences.»
Changement d’activité au 44 rue d’Arras.
Le 31 mars, « L’Aigle, compagnie anonyme d’assurance contre l’incendie. MM. Cathoire et Lambert, négociants, ont l’honneur d’informer les propriétaires et les personnes assurées à la Compagnie l’Aigle, qu’ils viennent d’être nommés, en remplacement de M. Loire, agents fondés de pouvoirs de cette compagnie pour l’arrondissement de St-Omer.
Les bureaux de l’agence sont à Saint-Omer, rue d’Arras, n°44. »
Le 21 août, « MM. Cathoire et Lambert, Marchands de toiles et Nouveautés, ayant d’un commun accord, résilié la société qu’ils avaient formée, ont choisi pour liquidateur amiable, M. Jacquat, fils, agent d’affaires, rue des Six-Fontaines, n°10. Les personnes qui auraient des réclamations à faire contre la société, ou des renseignements à demander, sont priés de s’adresser désormais audit liquidateur, charger de payer, recevoir, et notamment de vendre ou céder toutes les marchandises et le mobilier industriel existant actuellement dans les magasins, situés rue d’Arras, n° 44 et 55. »
Le 1er septembre. M. Cathoire-Hédelin vend le 44 rue d’Arras: « À vendre aux enchères, le samedi 25 septembre 1858, une grande et belle maison, sise à Saint-Omer, rue d’Arras, n°44, ayant une superficie de 882 mètres carrés. Cette maison, nouvellement restaurée, comprend deux habitations distinctes pouvant être réunies, de vastes magasins, une cour spacieuse et toutes les dépendances désirables pour l’établissement d’une industrie.
Le 11 septembre « À vendre, par suite de cessation de commerce, quatre voitures de commerce, dont une grande à usage de déballage. S’adresser à M. Jacquat fils, liquidateur de la maison Cathoire et Lambert, négociants associés, rue d’Arras, n° 44 et 55. »
Le 25 septembre : « Chasse à louer du bois de Beaulieu-lez-Guines d’une contenance de 230 mesures. S’adresser à M. Cathoire-Hédelin, propriétaire à St-Omer, et sur les lieux aux gardes. »
Le 29 septembre un bel exemple d’inventaire de commerce:
«Vente importante de toiles, nouveautés et draperies, par suite de liquidation, le samedi 9 octobre, lundi 11 et jours suivants, en vertu d’un jugement du Tribunal de Commerce de Saint-Omer, en date du 27 septembre dernier, à la requête de M. Louis Jacquat fils, liquidateur de la maison Cathoire et Lambert, marchands de toiles et de nouveautés, demeurant en cette ville, il sera procédé à la vente de toutes les marchandises de ladite société, consistant principalement en :
2305 mètres de Toiles blanches, 1151 mètres de Toiles bleues, 678 mètres de Toiles crémées, 737 mètres Essuie-mains, 226 mètres Toiles à carreaux, 18 douzaines de serviettes
53 douzaines de Mouchoirs blancs en fil, 336 mètres Molletons, 521 mètres Orléans, 1830 mètres Nouveautés. Et une grande quantité d’Indiennes, cotonnades, flanelles, casinettes, lustrines, etc., etc. Blouses, pantalons, chemises d’homme et chemises de femme, confectionnés en toile.»
1859
Le 26 février: « À vendre à l’amiable, La Belle Maison, rue d’Arras, n°44, nouvellement restaurée avec porte-cochère et vastes dépendances, d’une contenance superficielle de 8 ares 82 centiares. S’adresser à Me Moreau, notaire à Saint-Omer. »
1860
Le 7 avril, Henri Cathoire Crapet, frère de Louis Cathoire Hédelin, est « Fabricant de pannes, carreaux, tuyaux de cheminées et de drainage, et marchand de charbon, quai des Tanneurs, 27, à Saint-Omer. » Il vend : « plâtre pour engrais, ardoises anglaises et de Fumay, meules à aiguiser. »
1867
Le 5 janvier. Henri Cathoire-Crapet vend le 27, quai des tanneurs. L’annonce détaille ce qui constitue un ensemble commercial.
« À vendre ou à louer, une belle maison avec dépendances, sise quai des Tanneurs, n°27, ayant vastes Caves, donnant sur la rivière de l’Aa, grands Magasins, Greniers, Porte-Cochère, Écurie et Remise, propre à toute espèce de commerce ou d’entrepôt à partir du chemin de fer. S’adresser à M. Cathoire-Crapet et à Me Leconte, notaire à Saint-Omer. »
Henri Cathoire-Crapet et Louis Cathoire Hédelin sont les arrières petits-fils de Marie Isabelle Martel-Antoine Bucquet et arrières arrières petits-fils de Pierre Martel-Lezoire.
Le 10 avril: « M. Cathoire-Crapet a l’honneur d’informer sa clientèle que par suite de l’extension donnée à sa fabrication de Pannes, Carreaux, Tuyaux de drainage, Cheminées, Briques creuses, etc., il a transporté son domicile à Léderzeele, près le pont de St-Momelin, où l’on est prié de s’adresser pour les commandes en gros. » Où est détaillé la production de sa fabrique.
1812
Le 9ème enfant de Marie Isabelle Martel et Antoine Louis Bucquet se marie. 22 ans après l’aînée Marie Isabelle Bucquet épouse de Jean Baptiste Juconde Pannier
Le 12 février mariage de Jean Louis Jacques Bucquet et Charlotte Élisabeth Joseph Saison à Aire sur la Lys
« …Jean Louis Joseph Bucquet receveur de la loterie impériale à St Omer âgé de 32 ans fils légitime de Antoine Louis Bucquet décédé audit St Omer le 23 janvier 1809 et de Marie isabelle Joseph Martel décédée audit lieu le 19 mars même année conscrit de l’an 9 partant d’un congé de réforme.
et Charlotte Élisabeth Joseph Saison domiciliée en cette commune âgée de24 ans fille légitime de André saison ci présent consentant et de Marie Élisabeth Penet nous avons dressé acte en présence de Antoine Saison maire de St … âgé de 42 ans oncle à la mariante André Joseph Saison âgé de 28 ans frère à la mariante domicilié en cette commune Antoine Bucquet âgé de 36 ans et Charles Bucquet âgé de 30 ans tous deux frères au mariant domiciliés audit St Omer, lesquels après… » 5 MIR 014/19 366/1308
1829
Recensement , Jean Louis Jacques Bucquet est domicilié 3 rue de Dunkerque, toujours receveur de la Loterie, il a 49 ans, son épouse Charlotte Saison a 35 ans, avec leurs enfants Ambroise Louis 16 ans, Édouard 14 ans, Adèle 13 ans, Louis 7 ans et Félicité Bodard domestique et une famille anglaise: Gerge Danley 39 ans, Sara son épouse 24 ans et leur domestique Victoire Divoor 22 ans. Il est inscrit en marge:
« La famille de Monsieur Danley habite Saint Omer depuis 1 mois et n’est pas naturalisée française.»
1844
Le 2 mars, Jean Louis Bucquet Saison occupe une «belle maison à usage de rentier, sise à Saint-Omer, rue de Calais, n° 47… composée d’un principal corps de logis, quartier, jardin, écurie et remise, ayant sortie par une porte cochère sur l’esplanade.» Elle va être libérée le 1er août. Mémorial du 3 mars 1844.
1847
Le 11 août, il est domicilié à Saint-Martin-au-Laërt. .
le 6 octobre, Il décède à Saint-Martin-au-Laërt
Sa seule héritière est Charlotte Adèle Louise Bucquet épouse Charles François Albert Carpentier, domiciliés à Saint-Martin-au-Laërt. ( Mémorial du 24 novembre 1847 2/10)
1813
Le 7ème enfant de Marie Isabelle Martel et Antoine Louis Bucquet se marie. 18 mois après son frère Jean Louis Bucquet Saison (12 février 1812). 23 ans après l’aînée Marie Isabelle Bucquet épouse de Jean Baptiste Juconde Pannier
Le 14 septembre mariage de Jacques Louis Joseph Bucquet et Ernestine Catherine Joseph Delaleau à Lillers
«… sont comparus le sieur Jacques Louis Joseph Bucquet 35 ans et 10 mois rentier, né et domicilié à St Omer fils majeur de défunt François (Antoine) Louis décédé à St Omer le 23 janvier 1809 et de Marie Isabelle Joseph Martel décédée audit St Omer le 19 mars 1811…
et Demoiselle Delaleau Ernestine Catherine Joseph âgée de 24 ans née à St Omer demeurant à Lillers fille majeure et légitime du sieur Jacques Joseph Delaleau médecin et de Dame Catherine Louise Pacifique Cossart demeurant à Lillers…
en présence des sieurs Charles Marie Joseph Bucquet 30 ans rentier demeurant à St Omer frère au mariant de François Grégoire Cossart âgé de 66 ans propriétaire aïeul maternel de la mariante demeurant à Auchel, de Louis Casimir Delaleau âgé de 44 ans rentier demeurant à Lillers oncle paternel à la mariante, lesquels après que … » 5 MIR 516/10 301/1322 Lillers
Le prénom rare de « Pacifique », voit son utilisation maximum fin XVIII et début XIX siècle et dans le nord de la France.
Ils ont eu 4 enfants dont le dernier décédé en bas âge. Ils sont tous nés à Aire sur la Lys et Jean Louis et Ernestine sont décédés à Aire. Lui le 28 février 1858, elle le 19 décembre 1868.
1820
À Aire-sur-la-Lys Jacques Louis Bucquet 43 ans est marchand de vin, au domicile son épouse Ernestine Delalleau 31 ans, les enfants Ernest 6 ans, Zoé 4 ans, Hector 2 ans, Esthelle 4 mois, Sophie Jacquemont 40 ans servante. M 3720 108/177.
la petite dernière Esthelle naît le 31 mars 1820, elle décèdera le 9 octobre.
1831
Recensement à Aire sur la Lys: Jacques Louis Bucquet 54 ans rentier, Ernestine Delalleau son épouse 42 ans, Ernest 17 ans, Zoé 15 ans, Hector 13 ans, Sophie X domestique 40 ans. M 3767 45/177
1847
Le 11 août, il est domicilié à Aire-sur-la-Lys (vente par licitation du 198 place du Haut-Pont, Mémorial du 11/8/1847)
1816
Le 10ème,et dernier enfant, de Marie Isabelle Martel et Antoine Louis Bucquet se marie. 4 ans après son frère Jean Louis Bucquet Saison (12 février 1812). 26 ans après l’aînée Marie Isabelle Bucquet épouse de Jean Baptiste Juconde Pannier
Le 15 mai mariage de Charles Marie Joseph Bucquet et Isabelle Françoise Leduc à Saint-Omer
« le 15 mai 1816 à 10 heures du matin Acte à mariage du sieur Charles Marie Joseph Bucquet âgé de 34 ans né en cette ville le 8 décembre 1781 fils majeur de feu sieur Antoine Louis Bucquet et de dame Marie Isabelle Joseph Martel d’une part
de Demoiselle Isabelle Françoise Leduc âgée de 32 ans née en cette ville le 10 novembre 1783 fille majeur de feu sieur Jean Pierre Leduc et d’encore vivante Dame Isabelle Françoise Doncre rentière demeurant en cette ville consentante au mariage par acte passé devant notaire de cette résidence le 9 de ce mois enregistré d’autre part
en présence du sieur Jacques Joseph Bucquet rentier âgé de 39 ans demeurant à Aire Louis Joseph Bucquet receveur de la loterie âgé de 37 ans tous deux frères de l’époux Pierre Joseph Leduc marchand brasseur âgé de 40 ans et Benjamin Constant Lamoral Leduc manufacturier de draps âgé de 37 ans tous deux frères de l’épouse
ces trois derniers demeurant en cette ville. » 5 MIR 765/47 1239/1305 St Omer
1829
Le 5 mai, recensement, ils sont 198 rue de Dunkerque place du Haut Pont, il est « propriétaire« , 45 ans sa femme Isabelle Leduc 42 ans et une domestique Marie Joseph Dacquebert 33 ans.
1841
Le 29 juin, Charles Marie Joseph Bucquet décède et lègue une somme « pour les pauvres » par un testament de 1837.
Au Conseil Municipal du 19 mai 1842, rapporté dans le Mémorial du 12 juin, le sujet est à l’ordre du jour
1847
Le 11 août, le Mémorial annonce de vente par licitation, par Isabelle Bucquet Leduc veuve de Charles Marie Joseph Bucquet, de la maison du 198 place du Haut-Pont, dont elle est usufruitière.
«Maison, ayant 2 étages avec cour et jardin, fait face à ladite place du Haut-Pont, tient d’un côté aux demoiselles Hacq et à M Warenghem, d’autre côté à M Geoffray, et par derrière à Madame veuve Bucquet Leduc.»
Le 6 décembre, la vente est effectuée , en présence des descendants de Marie Isabelle Martel et Antoine Bucquet:
– Jacques Louis Joseph Bucquet Delaleau, beau frère d’Isabelle Leduc,
– de Charlotte Carpentier Bucquet, héritière de Jean Louis Bucquet Saison, et
– de tous ses neveux, enfants de Jean Baptiste Juconde et Marie Isabelle Pannier Bucquet, tous 2 décédés. Isabelle Leduc est la belle soeur de Marie Isabelle Bucquet.
– de M Alfred Loïez, représentant du syndic de faillite de Jean Baptiste Pannier Brifaut.
1856
Le 26 novembre: « À vendre ou à louer pour en jouir de suite, une jolie maison avec jardin, à usage de rentier, rue de Dunkerque, n°197, où est décédée Mme veuve Bucquet-Leduc. S’adresser quai des Tanneurs, n°27. » Les Bucquet-Leduc étaient déjà à cette adresse, 198 au lieu de 197, probable changement de numérotation début des années 1850.