1735 André Martel-Carem

André Joseph MARTEL  5 mars 1735 – 3 septembre 1794 

1761

Le 31 mars , on passe à la génération suivante :

L’aîné de Pierre Martel Lezoire,  André Joseph MARTEL, 26 ans, épouse  Marie Madeleine Joseph CAREM, 21 ans (née le 10 mai 1740) paroisse St-Denis. André Martel est propriétaire au numéro 19 rue des Epéers (Bernard Level, les façades des maisons de Saint-Omer)

Son père Pierre Martel Lezoire est locataire place de l’hôtel de ville.

« André Joseph Martel natif de la paroisse de Saint sépulcre en cette ville âgé d’environ 26 ans fils de Pierre Martel et de Marie Isabelle Lezoire présentement de ladite paroisse de Saint Aldegonde d’une part, et Marie Madeleine Joseph Carem âgée d’environ 22 ans fille de feu Michel François Carem et d’Anne-Marie Leroulx natif de cette paroisse et y demeurant d’autre part,…  ont assisté le dit Pierre Martel le père du contractant, Charles Joseph Martel son frère, François Éloy Carem frère de la contractante. » AD62 5 MIR 765/10  39sur1422

19 rue des Epéers 3 P 765/38 Section D 1811                                                                                                                                      

Le 16 octobre, un peu plus de 6 mois après leur mariage, leur premier né Pierre André Joseph MARTEL est baptisé paroisse St-Denis. Il ne vivra que 5 ans, jusqu’au 1er septembre 1766. AD62 5 MIR 765/10  71/1422

Le parrain est Pierre MARTEL son grand-père et sa marraine Anne Marie LEROUX sa grand-mère maternelle.

« Quant aux naissances résultant de conceptions prénuptiales, elles augmentent aussi dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et atteignent de 10 à 20 % des premières naissances. Sans que l’on puisse parler pour autant de déchristianisation, cette augmentation témoigne d’un certain relâchement du contrôle de l’Église… Et une morale populaire indulgente à un tel comportement dans la mesure où le mariage vient à temps régulariser la situation. » J. Dupâquier.

 

André Joseph MARTEL CAREM habite paroisse St-Denis. Dont dépend la rue des Epéers. André est « marchand de quincaillerie ». La quincaillerie comporte,  en particulier, tout ce qui  concerne les articles liés aux feux, aux cheminées, essentiels dans la vie quotidienne.

Il est dans la maison qu’occuperont encore son fils Charles Marie et son petit-fils Charles Désiré jusqu’en 1842: 19 rue des Epéers (actuel N°22).

Dans cette maison habitera Mélanie Martel-Fauvel, épouse de Charles Désiré, qui donnera le jour à Ernest Martel et Auguste Martel, mon arrière grand père.

leur fille Fanie Martel, auteure des généalogies  Martel et Houzet, naîtra Place Royale en 1855.

Ce sera la maison de cette lignée Martel pendant 90 ans.

« numéro 22 (ancien 19) de la rue des Epéers « propriété des Martel, dont Martel-Fauvel, pendant près d’un siècle (1760 à 1850 environ). C’est la seule maison qui porte des clés de fenêtre dans cette rue. Leur style Louis XVI laisse à penser que c’est un Martel qu’il l’a construite. » Bernard Level les façades des maisons de Saint-Omer I, page 213

 

1762

Le 19 septembre 1762, naît leur 2ème enfant Omer Eloy Martel, il décède à 3 ans le 3 septembre 1765. AD62 5 MIR 765/10 140/1422 et 330/1422  St-Denis

La mortalité infantile frappe impitoyablement cette famille comme de nombreuses  familles à l’époque.

1764

Le 5 juin, naissance de Charles Marie Joseph Martel: « L’an de Grâce 1764, le 5 juin est né et le lendemain a été baptisé par moi prêtre habitué de la paroisse (Saint-Denis) soussigné, Charles Marie Joseph Martel fils légitime d’André Joseph Martel marchand et de Marie Madeleine Joseph Carem son épouse,

Ont été parrain et marraine Charles Joseph Martel (frère d’André Joseph Martel) oncle paternel du baptisé (il donnera la lignée Martel – Van den Bosch) et Anne-Marie Carem sa tante maternelle (sœur de Marie-Madeleine Joseph Carem.» AD62 5 MIR 765/10 252/1422

Charles Marie Joseph Martel sera le 2ème à occuper le 19 rue des Epéers. Futur Beau-père de Mélanie Fauvel.

1766

Le 22 novembre naît  le 4ème enfant, Marie Cécile Joseph MARTEL . AD62 5 MIR 765/10    402/1422

1767

Le 27 mai elle décède à l’âge de six mois et «  le 29 après la messe d’ange chantée au son de la grosse cloche a été inhumée dans cette église Marie Cécile Joseph Martel fille du sieur André Joseph marchand et de Marie Madeleine Joseph Carem. Furent présents comme témoins le dit André Joseph Martel et François Éloy Carem son oncle maternel, ont tous signés : A. J. Martel, Carem. » AD62 5 MIR 765/10 434/1422

(Cet enfant est la nièce de Marie Isabelle Josèphe Martel, sœur d’André, qui va se marier 10 jours plus tard, paroisse Sainte Aldegonde).

En effet :

Le 7 juin Marie Isabelle Josèphe Martel et Antoine Louis Bucquet se marient: « dans la paroisse de Sainte Aldegonde après la publication d’un ban faite sans opposition dans les paroisses respectives des contractants dispense obtenue des deux autres bans et vu le …  du sieur curé de Sainte-Marguerite je soussigné ai conjoint  par les liens sacrés du mariage selon la forme du saint Concile de Trente, Antoine Louis Bucquet fils mineur âgé de 23 ans de feu Louis Félix et d’encore vivante Marie Isabelle Decq consentante à son mariage, domicilié au vingt-cinq…  la paroisse de Sainte-Marguerite, tonnelier de son stil d’une part et Marie Isabelle Josèphe Martel fille mineure âgée de 24 ans et demie de Pierre Martel et d’Isabelle Lezoire de cette paroisse d’autre part.

Ont été témoins le requis et appelé  Pierre Martel le père de la contractante, Charles Joseph et André Joseph Martel les frères, Jacques Antoine Baudry parrain du contractant qui ont ici signé de ce interpellé.Antoine Louis Bucquet, Marie Isabelle Josèphe Martel, Pierre Martel, Marie Isabelle Decq, Baudry, C. J. Martel, A. J. Martel, Revol curé de Sainte Aldegonde » AD62  5 MIR 765/63  112/1280

Marie Isabelle était domiciliée chez son père Pierre Martel Lezoire 18 Grand Place, paroisse Ste-Aldegonde.

1770

Le 7 octobre, naît Guillaume André Joseph, le 5e enfant d’André Martel et Marie Madeleine Carem, il est baptisé le même jour paroisse Saint-Denis.

Son père est marchand quincailler

«Le parrain a été Guillaume Innocent Dupont (mari de Anne Marie Carem) bel oncle du baptisé et la marraine Mademoiselle Marie Joseph Delbour cousine au dit baptisé.» AD62  5 MIR 765/10  624/1422

Pierre Martel-Lezoire et son fils André Martel sont tous deux marchands quincaillers, Pierre paroisse Ste Aldegonde, 18 grand place et André paroisse St-Denis, rue des Epéers: Avaient-ils chacun leur commerce ou André venait-il travailler avec son père? Ce qui est peu probable. André Martel est propriétaire  depuis une dizaine d’années.

À noter que Pierre Martel Lezoire était charpentier marchand en 1737. Il est maintenant marchand quincailler.

177(1)

 Où l’on retrouve le curé de Sainte Aldegonde, Antoine Dominique Revol qui a marié Marie Isabelle Josèphe Martel et Antoine Louis Bucquet et qui loue  une propriété de la paroisse au père de la mariée : « Bail de Antoine Dominique Revol, curé de Saint Aldegonde, à Pierre François Martel-Lezoré (Lezoire), de maison à côté hôtel de cette ville, d’autre à demoiselle Broucq, occupée par preneurs, 200 livres, (bail 671) 30 238 ».

Le loyer est connu. La situation par le voisinage semble la même depuis au moins 1753. André Joseph Aspelly puis Fondation des Catéchismes, puis Antoine Dominique Revol, curé de Saint Aldegonde ont été les bailleurs successifs. Pierre Martel Lezoire aura été locataire toute sa vie. Son 2ème fils Charles Joseph habitera à la même adresse en location jusqu’en 1788, lorsqu’il achètera le 10 grand Place, « au Cornet d’Or », peu avant de mourir.

Antoine Revol curé de Ste-Aldegonde et la Fondation des Cathéchismes  étaient-ils une seule et même personne ?

1774

Le 10 mai, Louis XV meurt, Louis XVI accède au trône.

1775

Le 8 mars, une page se tourne: décès de Marie Isabelle Le Zoire.

« Le 8 mars est décédée et administrée des sacrements (paroisse Sainte Aldegonde) et le 10 a été inhumée après convoi en service au son de trois cloches Marie Isabelle le Zoire native de la ville d’Aire âgée de 69 ans épouse de Pierre Martel (75 ans) marchand quincailler de profession ont assisté à son inhumation comme témoins à ce requis Pierre Martel son mari et André Joseph Martel (40 ans) son fils qui ont ici signé avec nous. Pierre Martel. A. J. Martel. Flour prêtre vice curé. » AD62 5 MIR 765/23  576 sur 1280

Pierre Martel a passé sa vie en location, à partir de 1753 Grand Place, paroisse de Ste Aldegonde, auparavant  à quelques dizaines de mètres, début rue Wissoq, paroisse St-Sépulcre. Il est marchand quincailler.

3 P 765/36 section B 1811

Il est loin le temps du charpentier hébergé par son oncle Pierre Martel Hedde Maître charpentier.

Et loin le temps d’Antoine Martel Deneufville, son père manouvier à Inghem, il y a 75 ans!

1777

André Martel, lui, marchand quincailler, habite 19 rue des Epéers  la paroisse de St-Denis. Il est propriétaire.

le 9 avril, naît Marie Madeleine Joseph Martel, 6e et dernier enfant d’André Martel et Marie Madeleine Carem,  petite fille de Marie Isabelle Lezoire qu’elle n’aura pas connu.  

« le 10 avril 1777 a été baptisée par le soussigné, née d’hier, Marie Madeleine Joseph Martel fille légitime du sieur André Joseph Martel et de demoiselle Marie Madeleine Joseph Carem. Le parrain a été le sieur Charles Marie Joseph Martel frère de la baptisée, (il a 13 ans) et la marraine demoiselle Anne-Marie Leroulx grand-mère de la baptisée.» AD62 5 MIR 765/23  969/1422

Le 1er  enfant, Pierre André Joseph né en 1761 est décédé en 1766 à l’âge de 5 ans.

Le 2e Omer-Éloi né en 1762 est décédé en 1765 à l’âge de 3 ans.

Le 3e Charles Marie Joseph né le 5 juin 1764 décédera en 1833. C’est lui qui nous intéresse plus particulièrement. Il épousera Charlotte Catherine Hermant

et assurera la descendance de la lignée Martel-Carem.

La 4e Marie Cécile Joseph née en 1766 décédera 6 mois plus tard.

Le 5e Guillaume André né le 7 octobre 1770 épousera en premières noces Françoise Scholastique Cauche, ils ont eu 8 enfants dont seul Désiré Parfait a survécu et s’est marié,  avec Marie Josephe Guffroy. On trouve Parfait Martel à 15 ans en 1820 dans les recensements canton sud de St-Omer. Il vit chez Adelaïde Fiolet, Veuve Cauche, 38 ans commerçante, belle sœur de Françoise Cauche et de Guillaume Martel son mari. Ses 2 enfants Jules 8 ans, Julie 2.5 ans, et Scholastique Rosman, veuve Cauche, sa belle mère. Et belle mère de Guillaume Martel. À noter que Guillaume André veuf le 9 août 1814 s’est remarié le 15 mai 1815 avec Véronique Gonthier et qu’il décède 4 mois plus tard, le 18 septembre.

La 6e que nous venons de voir, Marie Madeleine Joseph qui épousera François Joseph Revillion, mais décédera à l’âge de 23 ans, le 20 février 1801.

1779

Le 3 mai, 2 ans plus tard, son grand-père Pierre Martel-Lezoire décède,  4 ans après son épouse  Marie Isabelle Lezoire , il est inhumé dans le cimetière de Sainte-Aldegonde. L’acte indique qu’il a 80 ans. Faut-il ajouter comme souvent dans les actes « ou environ », puisqu’il serait né le 2 août 1700 à Tilques ? ou peut-être alors 1699 ? « …ont assisté à sa sépulture André Joseph et Charles Joseph ses fils ici soussignés… ». AD62 5 MIR 765/23  791/1280

Il aura été locataire au 18 grand place jusqu’à son décès. Son fils Charles Joseph Martel Vandenbossche poursuivra la location jusqu’en 1788, date à laquelle il achètera une maison au N° 10 (actuel 12) »au Cornet d’Or », à JB Morel. Donc peu de temps avant son décès. En 1815, son fils Jacques Martel prendra la suite comme marchand quincailler, jusqu’en 1839 lorsqu’il cessera son activité, mais il ne vendra le Cornet d’Or qu’en 1846 à Moronval. (Bernard Level Les Façades des Maisons de Saint-Omer tome 3, p 234-235)

 

Avec Pierre Martel-Lezoire c’est le fondateur des Martel de Saint-Omer de ma famille, c’est le patriarche qui disparaît. Le petit paysan orphelin d’Inghem en 1709 n’aurait pas imaginé ce titre.

 

La rue des Epéers. La rue d’André Martel quincailler et Marie Madeleine Carem.

1780

« vente Jean Antoine Gaudin-Manten, négociant à Boulogne, à Pierre Cage-Glason, marchand, maison entre Bailly et Martel, par derrière à Loisel, provenance donation Bens, premier mari de Manten, 4000 livres (vente 551) 31 081 ». Rue des Epéers.

Cette petite rue est active et marchande : André Martel est marchand quincailler au 19 (Actuellement 22), Pierre Cage-Glason est marchand au 20. Au numéro 3 Guillaume Dominique Beauchant est maître boulanger en 1783. En 1788 Jean-François Mayo est maître maçon au numéro 12. Au numéro 32 en 1780 la maison est vendue à Caron, aubergiste. Au numéro 31 Dolhain est marchand de fer en 1786. Au numéro 9 entre 1743 et 1790 une imprimerie puis une librairie. Au numéro 11 à partir de 1781 on trouve Paul Martel maître orfèvre, sans lien avec André Martel-Carem. Au numéro 13 en 1787 Étienne François-Perlot, maître relieur de livres, avant lui Louis Obert maître horloger puis en location Charles Moulin, menuisier.

André Martel le quincailler et Paul Martel l’orfèvre demeurent presque face à face, chacun d’un côté de la rue, l’un au numéro 19 l’autre au numéro 14.

Paul Martel était locataire d’Antoine François Dassonville en 1781. Avant d’être acquéreur et propriétaire en 1786. Homonymie sans lien familial.

(1786 vente de Antoine François Dassonville-Carpentier, officier à l’abbaye Saint Bertin, à Paul François Martel-Maes, maître orfèvre, maison rue des Epéers entre veuve Fertel et Louis Obert, provenance acquisition 3500 livres (vente 895) 32 117)

 

Justin de Pas rapporte que cette rue « est connue depuis le 13ème s. sous le nom de l’Orfévrerie, et les plus anciens textes nous font connaitre que déjà alors elle était habitée par des orfèvres. Dès le commencement du 18ème s. elle devient la rue des Epéers (après avoir eu le nom de rue du Heaume) ces deux noms font assez supposer que les orfèvres de jadis ont fait place aux fabricants d’armes et qu’ils voisinaient avec les Ecussiers de la rue de l’Ecusserie. » Paul Martel est l’avant-dernier représentant de cette corporation dans cette rue. Suivra M. Deschodt-Malbrancq orfèvre et bijoutier qui louera le 19 rue des Epéers lorsque Charles Désiré se délocalisera Place Royale en 1843.

 

« cette rue a toujours été très passagère ».

« En dehors de quelques quartiers « aisés », aux maisons hautes, que l’on trouve surtout au centre de la ville, et, notamment dans la « rue du Commandant», et de quelques quartiers « pauvres », aux maisons basses, qui entourent l’église Saint-Sépulcre et longe la rivière Sainte-Claire, les maisons à étages et les maisons sans étages voisinent. Une même maison abritait souvent plusieurs familles, le « bas peuple » vivant au niveau du caniveau de la rue, les « bourgeois » habitant les étages supérieurs. Le matériau dominant est la brique.

Se déplacer dans les rues de Saint-Omer n’était, à coup sûr, pas toujours bien facile. Un voyageur britannique note l’absence de trottoirs et l’existence d’un ruisseau qui coulait au milieu de rues pavées de petits cailloux blancs. Le passant devait de plus, en certains endroits, disputer la chaussée à d’étranges concurrents : le 21 septembre 1780, le Magistrat, une fois de plus, interdisait de laisser courir dans les rues les cochons, les oies, les canards…  on peut raisonnablement estimer que cet usage médiéval n’avait pas totalement disparu en 1789. » En tout cas dans certaines rues où certains quartiers. Michel Lancelin.

 

« À la veille de la révolution , avec plus de 22 000 habitants (dont plusieurs centaines de soldats et de nombreux réfugiés hollandais) » Saint-Omer est la troisième ville de la France du Nord.

Quoi que bien reliée au littoral et à l’intérieur par un réseau dense de routes et de canaux, elle n’exerce essentiellement qu’une attraction régionale.

Le secteur productif est représenté par une intense agriculture horticole dans les watergangs, mais aussi par un petit artisanat de construction navale, de fabrication de pipes ou de faïenceries. La fabrique dispersée emploie sans doute près de 2000 drapiers et 800 bonnetiers. François Wartelle.

1794

le 3 septembre (17 fructidor An II) décède André Joseph Martel.

« Aujourd’hui 17 fructidor deuxième année républicaine 10 heures du matin en la maison commune de Saint-Omer par devant moi officier public soussigné sont comparus Charles Marie-Joseph Martel, marchand, âgé de 30 ans et Antoine Louis Bucquet aussi marchand, âgé de 50 ans, demeurant en cette commune, lesquels m’ont déclaré que André Joseph Martel, natif de cette commune, âgé de 60 ans, époux de Marie Madeleine Joseph Carem, père du premier comparants et le beau-frère du second à cause de Marie Isabelle Josèphe Martel sa femme est décédée aujourd’hui à minuit en son domicile en cette commune rue des Epéers. D’après cette déclaration je me suis sur-le-champ transporté au domicile, me suis assuré de sa mort et en ai dressé le présent acte que j’ai signé avec les comparants susnommés. » 5 MIR 765/54  260/1219

L’acquéreur de cette maison du 19 rue des Epéers, qui restera la maison familiale pendant 90 ans, jusqu’à sa vente en 1851 par Charles Désiré Martel, son petit-fils. Commerce de quincaillerie puis commerce de cirier.

C’est maintenant son fils Charles Marie Martel qui prend la suite jusqu’en 1833.

1795

Le 29 novembre , un an plus tard, disparaît son épouse, Marie Madeleine Joseph Carem

« aujourd’hui neuf frimaire quatrième année républicaine 11 heures du matin en la maison commune de Saint-Omer ont comparu François Éloy Carem (célibataire frère de la défunte 1735 – 1821), marchand âgé de 59 ans et Louis Leton (deuxième mari de Anne-Marie Carem sœur de la défunte 1749 – 1825) âgé de 45 ans demeurant en cette commune lesquels m’ont déclaré que Marie Madeleine Joseph Carem native de cette commune âgée de 55 ans veuve d’André Joseph Martel, fille de feu François Michel Carem (1704 – 1743) et Anne-Marie Leroulx (1704 – 1787) et sœur du premier comparant est décédée hier quatre heures après midi en son domicile en cette commune rue des Epéers. D’après cette déclaration je me suis transporté au dit domicile, me suis assuré de sa mort et en ai dressé le présent acte que j’ai signé avec les comparants. » 5 MIR 765/54  918/1219